Enfin, ce soir, je crois.
Conflit d'intérêt
Les pleurs ont remplacé les sourires qui jadis
Brisaient l’obscurité de leur lumière lisse.
De notre temps béni, ne restent maintenant,
Que des complaintes aigries, emportées par le vent.
Mon silence est muraille, rempart contre l’ami,
Livrant dans sa bataille, l’amant dans son oubli.
Il me faudra ainsi faire preuve de patience,
Enfouir toute ma vie dans l’ultime somnolence.
Le temps est mon allié même s’il reste pesant,
Écrasant de vérité, éloignant sentiments.
C’est de la solitude que viendra mon salut ;
Bannir la certitude de me croire soutenue
Par ses bras amicaux mais toujours si tentants.
La distance fait parfois du bien quand on a mal,
Je dois en avoir foi pourtant paradoxale.
Aussi improbable qu’un jour je l’oublie,
Aussi inconcevable qu’être juge et partie.
Commentaires (3)
Pas glop, comme dirait l'autre 😉
Merci pour ton commentaire.
Tout à fait d'accord sur l'amitié sans objet dans les sentiments unilatéraux. Pas blasé, juste réaliste… Sur une histoire non pas terminée, mais jamais commencée, j'ai retrouvé ça dans mes tiroirs : "C'est déjà bien" (page supprimée, NDLR)
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