Sujets connexes :
Bilan texteBook 2011
texteBook : un site en recherche d'identité.
Le bilan 2011 de texteBook est mitigé : plus de lecteurs mais moins d'auteurs.
1. Consultation (lecture de poèmes)
Restons-en aux chiffres bruts. +16% de visiteurs en plus par rapport à 2010. +28% de pages vues par visite : c'est-à-dire qu'un internaute arrivé sur un poème a plus envie qu'avant d'en lire un autre.
2. Activité (publication de poèmes & commentaires)
- | Comparaison 2010 / 2011 |
---|---|
Nb de textes publiés | +65% |
Nb de textes publiés par auteur | +115% |
Nb d'auteurs différents ayant publié | -23% |
Nb de commentaires postés | +191% |
Nb de personnes différentes ayant commenté un texte | -18% |
Nb de textes commentés | +149% |
Nb de vers sur murs | +1% |
Nb de rimeurs sur les murs | -30% |
En clair : beaucoup plus d'activité mais par moins de personnes différentes.
Pourquoi ? Qu'est-ce qui repoussent les auteurs à venir publier sur texteBook et qu'est-ce qui pousse les autres à y rester ?
Mystère...
Alors que texteBook avait été développé comme un "book" pour poètes (d'où le nom "texte+book") il devient progressivement un espace d'échange, le poème ayant tendance à passer au second plan, devenant un prétexte à l'échange. Pourquoi pas après tout... La naissance d'un groupe social, celui des utilisateurs de texteBook.
J'aimerais aborder la question de la compatibilité entre poésie et internet, du moins l'internet à la twitter, le flux continu. Quid du temps nécessaire à la création artistique ? Les poètes ne seraient-ils pas encouragés à le réduire pour rester au contact ? C'est la problématique du mouvement slow, initié par des scientifiques press(uris)és de trouver des résultats au mépris du temps nécessaire à la recherche. Quelle direction pour texteBook, plutôt "slow poésie" ou bien Texte(face)book ?
Autre chose : on ne constate aucune corrélation entre appréciation et commentaire. C'est-à-dire qu'un texte très lu (voire très apprécié) peut ne recevoir aucun commentaire. Au vu du feedback de quelques utilisateurs du site, on assiste même à l'inverse : un lecteur qui adore un texte ne trouve pas les mots pour exprimer ce qu'il a ressenti. Finalement, le comportement de l'auteur qui se réjouit de recevoir enfin un commentaire est irrationnel, car il ignore que son texte avait peut-être déjà provoqué une nuée d'émotions chez des lecteurs silencieux. Par exemple, le texte le plus lu de l'année a été 3000 fois plus lu qu'il n'a été commenté. Ne souffrez pas de ne pas recevoir de commentaire, c'est peut-être bon signe 😊 !
Sociologie, web-technologie, art... quand tout ça s'entremêle...
Bilan du premier trimestre 2012 (par rapport au dernier trimestre 2011). La tendance se confirme :