Par marie jeanne
mes 5 premiers haïkus. un essai
haikus
Été rouge clos
Les colchiques s’entrouvrent
Vieil homme attend
Dans le suc des eaux
Le pinceau puise sa sève
Femme recueillie
Le clou de la lune
Blesse la chair de la nuit
Ton cœur écorché.
Orage fulgure
Lames de pluie sur l’arbre
Mon père foudroyé
Un flocon de neige
Fait pousser un arbre blanc
Parole d’enfant
Commentaires (6)
Posté par
dahliane
le 24/04/2010
j'aime particulièrement le dernier. Il résonne en moi comme une allégorie de l'haïku. Flocon de neige par la taille ; arbre par la hauteur des sentiments qu'on peut éprouver à sa lecture.
Posté par
Jean-Mi
le 24/04/2010
Merci pour mon père. Il a élevé tant d'arbres.
Posté par
sami133
le 27/04/2010
Les haikus sont très bons. Juste un petit problème, comme ça, c'est le fait que parfois les e ne sont pas comptées. Par exemple : "Mon pèrE foudroyé" (Haiku 4, vers 3) si on compte le E, on trouve 6 syllabes, et non 5.
Posté par
marie jeanne
le 28/04/2010
merci.
j'ai compté le E mais je n'ai compté qu'une syllabe pour "droyé"
Vous avez raison , j'enlèverai "mon"
Ce sera "père foudroyé"
j'ai compté le E mais je n'ai compté qu'une syllabe pour "droyé"
Vous avez raison , j'enlèverai "mon"
Ce sera "père foudroyé"
Posté par
Jean-Mi
le 26/05/2010
S'il vous plaît, chère Marie-Jeanne, ne sombrez pas dans le formalisme où les prétendus poètes comptent leurs syllabes en mouillant leurs doigts d'une salive mêlée de glaire. Vos textes sont magnifiques tels qu'ils sont. Rien à changer.
Amicalement,
Jean-Mi
Amicalement,
Jean-Mi
Posté par
nouga
le 09/09/2010
j'ai bien aimé
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