Alexandre d'Alexandrie dormait
deboutil est, en roi de trèfle, un excellent
atoutsi coriace et borné qu'il n'a pas peur des
asMais,cet empreur se mesurait avec
FantomasEn plus, il est mort durant la mrée-
basseCar rien n'était moins sûr qu'il sût nager la
brasse,
Ce cher ami Alex, cette vieille pierre
froideDes humaines marées, aimant les
bousculadesoù l'on va tranche au couteau, la rage entre les
dents.
Non, je crois pas. il était
prudentL'épreuve, il était pas à mon
anniversaire.
normal, vu qu'il n'était pas du tout
suicidaireil faudrait être fou pour souffler des
bougiesAlexandre Le Grand avait d'autres
lubies,
branché kitesurf, beach-volley, snowboard,
karaté !
Il n'avait point le temps de se laisser
convierA quelques bals dansants, des spectacles
niaisJe vous ai dit, ce type Alex s'
occupaità mort de son rêve, une ville qu'on kiffe
tropCette superbe ville avec des tavernes en guise de
bistrots fréquentées par de vieux et dégoutants
soudardsavec une tete aussi grande que phillipe
bouvarddes marchants d'art bien
bavardpouvait-il pêcher dans le beau fleuve du
Var?
ha non! il ne le connaissait pas celui-
là!
il s'en moquait d'ailleurs c'est triste mais
voilataquiner le goujon n'était pas sa
passionIl aimait parler avec son ami
KronEt voilà qu'il s'en va pour
Parisrendre visite a son dentiste pour une
carrimais etant partit en vacance il ne pu le
recevoirIl se dirigea alors vers les ruelles sombres et
noiresAvec en tête l'idée de caresser des
chattes" Vulgarités, ignorance " sa
éclateil se dit qu'au final' Autant ce fixé un meilleur
objectif'
il s'entrainait au dégraphage de
soutifsDe là, " écarte tes cuisses , je met le
doigt "
Apparemment tu es amputé de tes
doigts :
Pour un alexandrin, il faut douze
syllabesJ'ai compter il y a bien douze
syllabes"ge" , "te" , "sse" comptent pour une syllabe ,
apprends.
Tu ne sais ni compter ni - et c'est
évidentAccorder le participe du verbe
compteril faudrait sans aucun doute le
dompter le fermer dans sa cage et jeter la
clé Et ainsi pour toujours, réussir à l'
bouclerMais il est très futé et s'échappe
aussitôtalexandre s'ennuie, il comptait sur vos
motsl'épopée fut jolie, il en reste des
échosun lointain souvenir, précédant le
chaos.
Mais l'empereur prend sa plume, le combat
continudans sa conquête le grec arpentait des
ruesdes villages, des vallées, des plaines, un
mondeles chevalier se reunissait encore autour de la table
rondeune clope un join une biere
blondees-tu donc sérieux de me faire rimer en "
onde"
Mon pseudo est "Stylhaut", y a tu lus "james
bond"?
Tu utilises un flingue ou tu préfères un
fronde?
Je n'ai peur que des personnes armées de
stylosTu saurais que mes cartouches, sortent de mon
stylhaut Si sur mon pseudonyme, tu aurais certes
cliqué ...
Rev'nons a suck me et sayan achevons
les !!
Balles lyricales entre leurs seins il faut
loger !!!
Deux secondes, de balles mon stylo j'vais
recharger,
j'n'ai pas 12 ans dans les conv'nances je vais
resterce qu'il reste de leur cerveau, j'vais
atomiserQu'enfin ces deux ados vides, vont pouvoir "
deuiller"
Un costume a ma plume, vite, je vais
enfiler,
pour avec noblesse, feter leurs tristes
obseques.
comme le ferais nos
ancetresar as travers leurs vers la sagesse s'
enseigneComme pour certains l'art du
peigneMoi j'dis c'est bien frécanté par
iciIl va au McDo pour prendre un gros
McfluryMais il a pas d'argent donc il demande aux
genspour se rendre à Roquebrune-sur-
Argensses sous en poche, heureux, son humble coeur en
vibrepeu de chose en somme pour qu'il se sente
libredu boeuf, du pain, de l'ail et bonne
compagnieMais sans vin ni Boursin, dois-je subir l'
avanieD'un oubli insultant, d'une injure
publique ?
N'avait-on pas dit un jour "qui s'y frotte, s'y
pique"?
malheur! le chaos total, Boursin, pas
oursin!
Alexandre entreprit donc de consulter la voyante aux lourds
seins.
Il trouva cette dernière affairé à invoquer d'obscures
puissances.
car les alexandrins brillaient par leur
absenceOr, sans les douze pieds, Ô dieux, pauvres
boîteuxle vers,lourd et blessé, s'effondre
malheureuxcomme un oiseau lesté, ne pouvant plus
volerpauvre oiseau qui a oublié les mots
ailésceux là même qui jusqu'ici sont
arrivésPar l'auguste alexandre seront-ils
sauvésOu ne resteront-ils, hélas, que lettres
mortesIl a laissé en tous des images très
fortesDe conquêtes et de gloire, d'amour de son
chevalOr, de vers plus boiteux que ce bel
animalQuelques uns d'entre nous, le gavent aujourd'
hui !
Mais vanité des grands, tous nous sommes
séduitsPar ce nom valeureux que portent tant de
villesQue de belles chansons n'a-t-il pas
inspirées !
Et celle de Cloclo au déhanché si
chaud !
Convulsions électriques qui le propulsèrent
hautComme un feu d'artifice, comme la
poésieCourant comme le vent sur les steppes d'
AsieAlexandre a brulé un monde à sa
merci.
un vers est contre tout , l'envers aussi l'
ennuie et du haut de son âge il regarde le
mienLoin du pays de France, de la ville d'
AmiensImprimant sur la terre le pas de ses
guerriersTerrorisant les gueux, remplissant les
terriers.
Mais toutes ses illusions il faut bien qu'il les
perdeen italien on dira l'idea
verdeet en grec on ne saura pas le
prononcerIskander, vers la gloire il se doit de
foncer Quels que soient les ravages et le prix à
payer.
Meme si un peuple entier devait s'y
noyerSon empire doit innonder le monde
entierEt les peuples ont suivi, arpentant les
sentiersDes plaines et des montagnes, en suivant son
sillage.
se sont rassemblés des gens de tous les
âgespour le soutenir à la force de leur
âmeIl a promis à tous des portes et leurs
césamesEt derrière ces battants des richesses à
foisonmais point de nectar depourvue de
poisoncombien de cranes allies pavent son
destinParfois l'armée entière avait droit au
festinLorsqu'un troupeau croisait les hordes d'
Alexandreet de ces ennemies ne restait que
cendreset les larmes des veuves et des
orphellinsQui s'enrolaient alors au son des
fifrelinsPour avoir nourriture et peut-être un
destince n'est pas avec tes petit
jointque tu oras un destin tu vas te mettre des pin a coter de ton
chienchaque fois que le malin en coche un putain, je me demande qui sera le
prochainsi c'est un proche, cette fois pas question que j'verse des larmes de
rocheil y a baleine sous gravier ! ou alors anguille sous
rochejamais je ne serais gavé de graver dans la
roche On est loin d'Alexandre et je trouve ça
mocheRevenons je vous prie aux beaux
alexandrins !
J'applaudis aux propos et à coups de
mandrins,
Si vraiment il le faut, châtiant l'
iconoclaste,
Comme diraient les Anglais : it is over at
lastou si vous préférez : c'est enfin
terminél'iconoclaste anglophone a
parléet le français n'a rien compris du
charabiaAttention aux coups bas jusque dans les
tibiasLes icônes, ça brûle bien, et tant pis pour l'
ozonelaisse les brûler même si Dieu te l'
ordonnen'étouffe pas le feu qu'alimente la
vieoui, les divins dictats ne m'envoient pas
raviet je roule sur la pente qui m'emmène tout en
baspuis je cueille un bel
hortensiasans me soucier de mon bras
casséni de ma belle Rolex
fracasséeplace de la Bastille, en ce 6
maiRapprochons-nous un peu d'Alexandre, enfin
maisIl me parait bien loin dans ce fatras de
motsMais, quoi ? C'est bien normal que nos cris d'
animauxs'entrechoquent en formant un tel
salmigondis.
Ses cris dont vous parler ne sont je vous le
disQue murmures au palais du poète
Jackyquand l'hymen et l'inné se disputent l'
acquisLes jeunes gens sages le savourent en
riantVous troquez un diamant contre un simple
brillant,
Respectez de ce vers la
musicalité !
La musique des mots et leur
fragilité,
leurs petits pieds charmants comme ceux d'une
princesse.
qui viennent se poser, ici, avec
sagesse,
ou laissent libre court à nos grains de
folie.
J'éprouve quelque ardeur et ne veux qu'
amollis Vous fussiez toutefois par je ne sais quel
dol.
Entraîné par amour dans une
farandoleDont la ronde sans fin vous laissa
étourdi.
Sans amour et sans haine mon petit coeur me
ditqu'il aime bien danser dans la cour des
petitsSi pour la poésie vous montrez l'
appétitQu'on déjà en naissant les bébés
caïmans,
Oui, elle a sur mon cœur l'effet d'un
linimentEt plus sur mon esprit celui d'un
stimulant !
Surtout pour ceux qui comprennent tous très
lentementOh ! Grâce à toi toutes les choses, me paraissent très
clairementAinsi je m'aperçois qu'à mon coeur Claire
mentDisant soigner mes maux par le rythme des
motsQuand au rite des morts que dance ces
mômesc'est ce silence d'or qui me pousse a ces
mimesC'est ta clarté sonore qui m'enlève ou m'
arrimeC'est toi Claire qui te tais quand passent les
cigognesécrire de tels vers, c'est agir sans
vergogneClaire n'y pourra rien, on change son
destinC'est qu'il me faudra écrire en
alexandrins,
Rimer donc sous la forme que je hais le
plus.
Il me semble très Clair qu'Alexandre a
déplu,
Ou est passé la force des épopées d'
antan?
Bon, j'ouvre un petit débat étant donné qu'on se trouve sur un site participatif.
Voilà mon dilemme: Pudelanus a résolument décidé de provoquer, dois-je à votre avis supprimer sa participation à ce mur, sachant que la participation suivante n'aura plus de sens?