Équateur
Quand l'azur martelé de lumière
A l'onde trempe ses ecchymoses
Il remonte du ventre de fer
Sur un fond d'émeraude et de rose
Là fumant son tabac passavant
Il fredonne à de vagues phosphores
Sous l'ombre indigo de paravents
Dépliés dans le ciel il s'endort
Dans le feu bâbord de mon ardeur
Je devine un sillage d'ébène
Un songe d'alcool et de sirènes
Enfle la toile à son équateur
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