Par animaldan
Texte daté de 1989
(c)
Sirène©Ce texte est protégé par un copyright.
Je m'emplis de ta voix, et le rêve où je traîne
Insidieux me ramène aux récits d'autrefois
Où les marins parfois mouraient pour d'autres reines
Mortelle à ce qu'on croit, on dit que leur haleine
D'une brise sereine et puissante à la fois
Du fond de la carène à la pointe du mât
Dans son ruban de soie saisit et puis entraîne
Au pays des Murènes quiconque la perçoit
-Il plonge et puis se noie dans une folie pleine
De délice et d'effroi...
Je t'écoute, ma reine, et me dis que ta voix
Ce n'est pas une voix: C'est le chant des Sirènes.
("Comme au Havre Souvent", 1997)
Commentaires (3)
Posté par
pamee_de_la_chatte
le 05/08/2010
Les sirènes sont tellement belles qu'elles font bander au mât, les yeux et les mains des marins...
Posté par
christanil
le 05/08/2010
Magnifique. Il coule à la lecture comme l'eau...de la mer.
Posté par
animaldan
le 06/08/2010
... et pas sur "pamée", le Sire Qu'on Flexe..? Y aurait deux poids, deux démesures..? Bon, merci pour l'amical signalement... même que le robot se met tout rouge, ne doit reconnaître que la "matitude" des choses...
Merci pour le commentaire, aussi, très touché!
Amitiés, JL.
Merci pour le commentaire, aussi, très touché!
Amitiés, JL.
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