Idylle relativiste
La fraicheur me gagne, car je perds ta chaleur,
Soufflant sur ce corps gelé, sentant la menace
De fondre, si ton rayon, la belle pâleur,
Traverse, attire à disparaître toute glace.
Puis un pétale discret apparaît : il naît
D'une rosée blancheur, un papillon l'effleure
Butine et achemine, éphémère, il tournait,
Se posait, s'envolait, sur chacune des fleurs.
Toi qui me transportais, à travers chaque songe
Qui me réchauffais tellement que je perdais
La notion de réalité, rien est étrange.
A jamais retrouvés, cette histoire romanesque
Nous rassemble pour nous remémorer l'après :
Amour fusionnel, rien d'abracadabrantesque.
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