L'APPEL DE LA MER©Ce texte est protégé par un copyright.
Ô pirates, ô corsaires qui sont partis un jour
Sur de fières goélettes qui fendent les flots verts,
Quel est donc leur destin, connaissent-ils l'amour?
Ont-ils le droit un soir de mettre pied à terre?
Quand leur cœur trop plein veut revoir la mère,
La maison dans l'enclos au bord de l'océan.
Quand quelques mois de courses les dégoutent de la mer
Et qu'ils se croient guéris de l'appel du vent.
Au bout de quelques mois l'appel de l'aventure
Les reprend, ils repartent, éternels instables,
Amoureux de la mer sous la grande voilure,
Passionnés de tempêtes et non de vents de sable.
Ô griserie immense des embruns sur la peau,
Violence dans l'écume, force dans l'ouragan.
La mer est leur patrie et leur pays nouveau,
Ils vivent de la mer et de ses imprudents.
commentaire
LA GOELETTE
Sous la houlette de l’homme de tête
La goélette voguait, embarcation maitrisée
L’équipage faisait corps avec habileté
Aux manœuvres répétées, des esthètes
Sur le pont, nulles paroles inutiles
Une cohésion recherchée, des efforts partagés
Et ultime récompense, la cadence s’accélérait
But de l’objectif souhaité, sur cette mer d’huile
Le vent, allié précieux, s’est se faire désirer
Les voiles, elles, l’ont adoptée, devenues amantes
De cette immensité excitante si attirante
Dont le voilier sur les flots bleus c’est évadé
Les miles défilent, les vagues forcissent
La mer peut prendre des allures capricieuses
A tout moment il faut savoir qu’elle est périlleuse
Se mesurer a elle demande d’être complice
Puis la goélette accoste au quai retrouvé
Prochain départ programmé, sous les tropiques
Dans cette attente, l’équipage la brique
Pour mieux la reconquérir aux alizés