DANS UN JARDIN PERSAN©Ce texte est protégé par un copyright.
Comme un oiseau farouche aux portes de sa cage,
Le bec entre les plumes et les yeux aux aguets,
Il regarde le monde avec assiduité
Et il pourrait parler de la vie sans ambages.
Il a choisi de taire les élans de son cœur,
Écoutant roucouler l'oiselle malheureuse,
Laissant s'épanouir les phrases merveilleuses
Lui laissant pour jamais un rêve de bonheur.
Les ailes repliées, les pattes au perchoir,
Il peut bien être seul, mais parfois il l'appelle
Pour entendre ses chants aussi doux que du miel,
Courts instants d'abandon dans sa cage d'ivoire.
Dans un dernier regard où elle voit sa tendresse
Ils détournent leurs becs chacun de leur côté,
L'oiseau sa couvaison et son nid partagé,
L'oiselle son destin et les liens qu'elle tresse.
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