Par hélène
Texte daté de 2010/08/27
Au bord d'un bassin, j'ai trouvé ce cadavre d'araignée et l'ai bien détaillé, puis il s'est envolé. Je suis partie de sa mort pour essayer d'imaginer sa vie...
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Belle araignée
Et ton cadavre s’est envolé,
Dont il ne reste que le mirage.
Bien sûr pour tous l’heure va sonner
Il faut croire que tu avais l’âge.
Tes frêles pattes ne fouleront plus
Le froid carrelage ou bien la mousse.
Ta toile ne tissera plus :
Bien moins d’insectes auront la frousse.
Ton corps sans vie a la faveur
Et de mes cris et de mes peurs.
As-tu seulement pu dire adieu
Avant que le pied, sans aveu,
Vienne écraser ta frêle armure
Sans lambiner, dans un murmure ?
Commentaires (4)
Posté par
nouga
le 29/08/2010
bon rythme j'aime bien
Posté par
pamee_de_la_chatte
le 29/08/2010
Je trouve que tes deux premiers quatrains ont moins d'intérêt que les deux derniers qui sont plus percutants, plus fluides, plus originaux. Les deux premiers m'ont l'air plus laborieux (ceci est une critique respectueuse -je précise- car tout texte peut se travailler sous les conseils des regards bienveillants).
C'est la mode des araignée sur le Web on eXionnaire tortionnaire ?
Pamée à pattes velues.
C'est la mode des araignée sur le Web on eXionnaire tortionnaire ?
Pamée à pattes velues.
Posté par
hélène
le 29/08/2010
Merci pour vos commentaires. C'est toujours constructif. Les quatrains ont été "composés" face à la bête alors que les tercets l'ont été "après coup" mais sont sortis naturellement...d'où peut-être ce que tu ressens comme de la fluidité. Mais merci, vraiment.
Posté par
dahliane
le 05/09/2010
c'est marrant je préfère les deux premiers quatrains ! "Le froid carrelage ou bien la mousse" j'adore.
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