magie blanche©Ce texte est protégé par un copyright.
Le sorcier blanc m'a ensorcelé,
mon sort est désormais scellé,
et je refuse de sortir,
il a obscurci mon avenir.
Ce curieux maléfice
tire les fils du vice
tel un marionnettiste
aux intentions tristes.
La route est encombrée
de coupables pensées,
et comme je succombe,
je creuse ma tombe.
Je ne peux rien faire,
je ne peux me défaire
de cette fatalité
qu'il m'a imposée.
Les pièges sont inévitables,
sur la chance, parfois, je table,
mais s'égrène le sable
et je me sens misérable.
A l'hameçon, j'ai mordu,
je suis mort d'avoir perdu,
et je me répète sans cesse
de rectifier mes faiblesses.
Je regrette de l'avoir rencontré;
jamais je n'aurais dû provoquer
ce fameux sorcier
à la peau nacrée.
Il est impossible de savoir
comme il n'a pas la peau noire
qu'il est aussi doué pour la magie
qu'un marabout du Mali.
Il n'a l'air de rien
mais comme un sage Saharien,
il peut nous envouter,
il peut nous posséder.
ça commence par le doute,
ça finit par une banqueroute,
et tout au long du chemin
un amoncellement de pépins.
Je trace ces lignes pour briser le sortilège,
j'écris car je veux arrêter ce manège
et prôner la défiance,
le défi des apparences,
car lorsqu'il t'attrape,
tu passes à la trappe,
le sorcier blanc
ne fait pas semblant.
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