Réflexion nocturne
Une nuit étoilée, froide et silencieuse
Eclaire la vallée de ses milles rayons
Je suis là, insouciant, flânant dans les layons
Risquant de contracter, une grippe vicieuse.
Je chemine à pas lents, l’esprit ennuagé
Je pense à celle qui, ne s’imagine pas
À quel point, je suis seul, quand elle n’est pas là
Suis-je encore amoureux ? Ne suis-je trop âgé ?
Que de printemps passés, sans femme à aimer
A chérir d’un amour, quasi invulnérable
Insensible aux années, vraiment inaltérable
Immuable à jamais, tel du béton armé.
Oh ! J’ai souvent pensé, que je l’avais cueilli
Mais, chaque fois le temps, a usé les passions
Qui s’en allaient mourir, bien souvent sans raison
Sans véritable cause, chaque fois j’ai failli.
Mais qu’adviendra t-il, de cet amour naissant ?
Pourra t-il survivre, à l’érosion du temps ?
Où succombera t-il, lui aussi dans dix ans ?
Vais-je le conserver, jusqu’au bout triomphant ?
Francis Bocquillet
27 novembre 1996
Commentaires (5)
La dernière strophe donne un aspect angoissant à la situation, il n'y a pas de sérenité puisque tout est en mis en questions.
Comme le texte date de 1996, sans doute depuis l'auteur est en mesure d'apporter d'autres réponses dans d'autres poèmes !
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