Sommes nous bien réalistes jusqu'au bout ?
Un petit texte sur l'amour et ses détours, qui m'est venu à la suite d'une interpellation sur la peur d'aimer..
Les amours frileuses
L'amour prend cette évidence mystérieuse
Il affole les cœurs usés par les combats
L'être aspire alors à cette illusion joyeuse
Mais il redoute en lui de chuter bien plus bas
Bien sûr, un temps, l'âme sera plus lumineuse,
Un transport des sens, avide ! elle recherchera
La moindre anicroche sera vite tueuse
En amour, jamais d?assurance, il n'y aura !
L'économie du cœur et sa géométrie
Ne sont pas des matières issues des facultés
Les professeurs d?hier ont laissé leurs écrits
Rehaussant les malheurs, encensant la beauté
Mais l'école de Vienne a depuis démontré
Comment nos décisions finalement sont prises,
Qu'en chaque esprit se tiennent des mots empêtrés,
Des actes, des scansions générant les méprises
L'Homme n'est pas libre au point de tout bousculer
Quand son âme vibre, son corps peut protester
La déchirure guette l?amoureux zélé
Les plus belles amours se trouvent infestées
Mais ne crains rien chérie, aime moi tout de même !
Prends l'amour au sérieux, suis ton inclinaison
Donne moi plus de vie, jette au loin les problèmes
A deux tout ira mieux, habitons la maison !
Commentaires (6)
En voici une : malgré l'accablement (deux premières strophes), l'explication : sorte de rationalisation d'une situation incompréhensible (les strophes suivantes), on reste toujours désireux d'aimer (dernière strophe)..
Mais il n'est pas utile de donner les clés de mes textes, souvent obscurs..
Après tout, si le texte doit parler de lui-même d'une manière ou d'une autre au lecteur.
Me concernant, ce n'est pas peut être pas ma qualité principale..
Mais le progrès est au bout de la route.
Concernant la métrique, je pense qu'on ne compte pas de la même manière. Moi, j'ai bien des alexandrins.
Quant au nombre de pieds, j'arrive pas à compter, c'est pour ça que j'ai renoncer à essayer de maîtriser la métrique de mes vers... ;-S
commentaire
Tu n'imagines pas comme ce texte colle à la peau de quelqu'un que je connais, un certain Proxima... "Chat échaudé craint l'eau froide"...
Pour moi la liberté n'est que conceptuelle de toute façon.