une balle perdue©Ce texte est protégé par un copyright.
Devant la mort, anxieux, tu rames.
Toujours silencieux, tu crames.
Les yeux noirs dans les mortes flammes,
tu redis adieu à ton âme.
Comme signal, une triste larme:
elle sanctionne une fatale alarme.
La cartouche amorcée dans l'arme
crée un inévitable vacarme.
Tu espères l'éternité mais comment?
enfer, paradis, purgatoire...Tu vends
jusqu'à ton corps pour un douillet décor
alors qu'il ne subsiste rien dans la mort.
Avarice et luxure sont tes vices.
Ta morale s'est échappée faute de vis.
Tu as persécuté le tout-Puissant
et découvert que l'on ne peut vivre sans.
Face au jugement, tu es désormais bien seul,
ton corps couleur de cire recouvert d'un linceul,
tu crains la colère des anges, dernier sentiment.
Résonne encore l'impact du choc; dernièrement,
tu mises: miséricorde et entière rédemption,
mais ton lourd karma te mène à la damnation.
La balance n'a pas un soupçon d'hésitation:
avec Satan, tu partageras ta passion.
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