Les heures assassines©Ce texte est protégé par un copyright.
Les heures assassines, se souviennent et se rappellent.
Prés de ce lac, l'homme a voulu dormir.
En regardant la lune ses sanglots s'entremellent.
Les doutes il les a vu venr.
L'étoile blafarde à l'instant le poignarde.
Les souvenirs, il n'en veut plus.
Il est si las, il n'en peut plus.
Le reflet sur le lac,le pénétre et l'enlace,
Le froid l'envoute de sa présence.
Tout effacer, si il pouvait!
Tout oublier, il le voulait!
Mais les heures assassines,
Noir destin, elles dessinent.
Dans leur giron, elles le consignent,
Ciel obscur fait lui signe!
Et le manque se fait rage,
Et le cygne ce présage,
Le tourmente, tel un mage.
les heures assassines, ses tristes amies,
Qu'il ne voulait pour rien au monde,
Car dans son coeur, plus rien se fonde.
les heures assassines, ses meilleures ennemies.
Il va dans l'eau, elle est si douce
Son corps a mal, a tant de faute
Il n'a plus rien qui lui permette,
Dame la mort, triste comparse!
Plus d'horizon
Plus d'émotion,
Il sombre enfin au fond de l'eau
Tel un oiseau,
Il vole en vain,
Vers ce chemin,
C'est son destin!
les heures assassines, ses tristes amies,
les heures assassines, ses meilleures ennemies.
Vincent Belaribi Colin
commentaire