Par Lenore
Poésie de l'ivrogne ? Alexandrins et hexasyllabes alternés... Que dire de plus ?
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Hey là ! servez m’en un doigt, juste un, si possible ;
Il commence à faire soif,
Une atroce soif qui prend mon gosier pour cible.
Encore, encore un peu, voyons, soyez aimable !
Soulagez donc ma soif !
Pourquoi ne pas laisser la bouteille à ma table ?
Hey ! ma gorge requiert à nouveau de votre vin !
Ne l’entendez-vous pas ?
Approchez-vous, stupide et entêté bovin !
Bon Dieu, faut-il donc hurler pour se faire entendre ?
Hey ! ne m’ignorez pas !
Continuez donc ! je finirais par vous pendre.
Commentaires (3)
Posté par
Clchtt
le 02/10/2010
Très réussi. On visualise très bien, et le rythme est là.
Posté par
nouga
le 02/10/2010
in vino veritas
Posté par
Lenore
le 02/10/2010
J'avais hésité à appeler mon texte comme ça, mais j'aurais plus du accentuer le fait que la "vraie" nature de l'homme est violente, ce que je ne voulais pas vraiment faire.
Sinon, merci, Clochette.
Sinon, merci, Clochette.
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