Le temps
Le temps était là contemplant les belles heures
Les doutes et les minutes, le temps les oubliait,
Le temps se perdait et la vie se perdue !
Les mots longs, les mots faux, que de choses !
Le temps se dit, elles se meurent,
Les belles choses, les choses du passé,
Partir pour n’avoir prétendu ?
Et la peine se fit prose !
Le temps est un méchant
Qui nous guette,
Nous surprends
Et d’un pas nonchalant
Nous propulse au-delà,
Du trépas,
Du néant,
A jamais dans ses pas !
Souvenir à jamais,
Souvenir de mon temps
Souvenir mécréant
Et le temps se fit roi
Feu royaume
Fut ma foi
Et le temps souriant
Bénissant cet émoi
Oubliant le pendant
A quérir cette aumône,
Le temps regarda,
Trop de faute, tant de doute
Le temps en pleura
O triste hivers, tu reviendras,
Le temps se flagella
Seul en déroute
Il demanda
Qui prétendra ?
Qui le saura ?
Mais qui l’eu su ?
Il est perdu
Le temps se perd
S en est pervers !
Le temps là, seul assis sur ce banc
Et sa vie se découle,
Et sa vie se déroule
Et le temps dit enfin,
Dans la tête cela fit un bang
Le temps ce méchant, qui nous guette, nous surprends,
Vincent Belaribi Colin
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