L’orage gronde. Il tonne et roule, rugissant.
Colère noire de la nue qui se déverse
En trombes d’eau. Et le ruisseau devient torrent.
Mais dans mon cœur amer aussi, tombe l’averse.
Zèbre l’éclair dans les nuages bas et lourds…
De temps en temps claque la foudre vengeresse.
L’été s’en va. C’en est fini de ses beaux jours !
La pluie détruit châteaux de sable, aveux, promesses.
Les arbres pleurent leur feuillage sous le vent
Et les toits gris dégoulinant sont si moroses !
Le ciel pluvieux se moque bien de mes tourments !
Dans le jardin se meurent les dernières roses.
L’orage fuit. J’entends au loin ses grondements,
Derniers sursauts de sa ravageuse colère.
Bientôt je sais, vont s’évaporer doucement
Les flaques d’eau et les flots de larmes amères
26/09/ 2010
Anne-Marie Lejeune
Commentaires (5)
bien ecrit
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