je te bâtirai un opéra
Si je pouvais te souffler au creux de l'oreille
ces mots si attendus, que tu espères en vain,
J'en suis sûr, tu trouverais enfin le sommeil.
Tu t'apaiserais, et goûterais le levain,
D'une vie en réveil.
Pour l'heur, tu crois que personne ne te comprend,
Que personne ne saurait calmer ces blessures.
L'angoisse profonde qui te saisit, te rend
Prisonnière enclavée, de murs aux parois dures.
A peine souffle un chant.
Le temps du renouveau s'approche, délicat.
Il ne veut pas brusquer, il n'ose t'imposer
De couper les froids lacs qui enserrent tes bras,
De libérer les nerfs, les fluides. Ta peau rosée
De nouveau deviendra.
La cure est magique, tu en connais le coût.
D'argent, il n'est question. Mais une dette est née.
A l'éteindre, tu dois vers moi tendre ton cou,
Ne plus jamais craindre mes baisers passionnés,
Ni ma course de loup.
La nuit est mon amie, mais elle joue avec toi.
Si de peur tu la fuis, ma force n'y pourra.
Si ton chant est confiant, alors que mille joies
Saluent ta beauté, et bâtissent l'opéra
D'ornements faits pour toi.
Commentaires (2)
Ma récente visite sur exionnaire m'amène à des travaux d'archiviste.
Je retrouve ainsi les poèmes écrits il y a quelques années, je saisis aujourd'hui pourquoi et ce qu'il est advenu ensuite. Et je lis avec plaisir votre commentaire.
Je l'adore et je vous en remercie, je me suis rendu compte depuis longtemps avec ma langue empêtrée, que rien n'était plus difficile que d'être simple.
bonne journée à vous et merci;
commentaire
J'espère qu'elle l'aura également appréciée.