Délicatesse médicinale©Ce texte est protégé par un copyright.
Vous allez bientôt nous quitter, mon cher monsieur
Cela ne vous réjouit-il pas ?
Ben, vous êtes laid, seul et gras
C’est ainsi ce qu’il peut vous arriver de mieux
Votre immonde enveloppe charnelle, selon moi
– Croyez-en donc mon expérience
Et cessez d’implorer la science –
Ne vous manquera pas plus qu’un serf à son roi
Je suis déconcerté par votre ingratitude
Et vous semblez bien furibond
Vous, dont le ventre gros et rond
Est un handicap que seul le décès élude
Que voulez-vous, mon pauvre et disgracieux patient ?
Tout le monde ne peut espérer
Comme moi, vous en conviendrez,
Avoir un corps de rêve, parfait et efficient.
Commentaires (5)
Posté par
hélène
le 23/10/2010
Eh bien, quelle verve !! Bien trouvé, enlevé et drôle...
Posté par
Camy
le 27/10/2010
hum...je ne sais que penser...
Posté par
Within--Lara
le 12/03/2011
Terriblement jouissif ce petit poème... :D Ce n'est peut être pas ce que tu as souhaité exprimer, mais personnellement j'y vois surtout cette manie horripilente qu'on les gens de croire qu'ils sont invincibles et qu'au pire, avec la science, de nos jours, on peut tout arranger.... --'
Posté par
Lenore
le 12/03/2011
Merci, c'est le premier poème où j'ai essayé de pousser le second degré à l'excès 😊
Posté par
Marleen
le 13/03/2011
Fable
On dirait du La Fontaine moderne, ça se boit sans soif, bravo !
On dirait du La Fontaine moderne, ça se boit sans soif, bravo !
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