Au Cimetiére©Ce texte est protégé par un copyright.
La nuit en rêve,
Un coeur en trêve.
Je vagabonde et je divague.
La pluie abonde aux grés des vagues,
D’un océan de peur de crainte,
L’ai-je connu ? L’ai-je vécu ?
Le temps s’en va, hélas il fut !
Ma léthargie a trop de plaintes,
Dame la mort, vous la défunte,
Amour futile, seconde brève,
Portant en vous, sceaux de la dague,
Amère et blême, sinistre et fière
Vais-je pleurer au cimetière ?
Et je me perds, ce labyrinthe,
Ces geignements saignent mon sang.
Vais-je me perdre ?
C’est intrinsèque !
L’ai-je voulu, là mes obsèques !
Suis-je bourru, c’est une blague ?
Vouloir vous pendre ?
Demain j’arrive !
Le temps s’en va, un grand méchant
Antipathique et détestable,
L’on se confère, orgueil oblige,
Une cuirasse point une armure.
Désobligeant et bien affable,
L’on croit pouvoir, la vie dirige,
Tel un rapace par ces murmures.
Mais l’on se perd,
S’en est pervers,
Simple revers,
La vie découle,
Et le sang coule.
Le temps déroule.
Les chrysanthèmes ont bien fanées,
Et dans mon âmes suis je damné?
Vincent Belaribi Colin
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