Autriche
quinze ou seize ans
pâleur
où jubilaient les éphélides
dans sa pudeur
elle n’était pas trop à l’étroit
je la retrouvais à la nuit
derrière le bowling
sa main goûtait sans problème
les métaphores un peu faciles
petits baisers pistache
seins menus
mais pétillants de vitamines
en chuchotant le lisse des fesses
ma paume perdait son ironie
au retour nous tentions
dans un petit nuage d’anglais
de dépiauter quelque tendresse
tout autour l’Autriche
était vraiment très belle
paraît-il
après le dernier baiser
je rentrais au camp
retrouvais la lumière
racontais aux copains
perdais tout mystère
Ajouter un
commentaire
commentaire