Par L'Hésitante
Texte daté de 2010/11/02
C'était le texte d'un devoir de français (2010). Consigne : rencontre poétique dans un sonnet régulier, commencer par "je" + un verbe de perception au présent, blah, blah, blah. Objectif : déstructurer les rimes comme Rimbaud et parler de sensations comme Baudelaire pour montrer qu'on a compris la leçon. Après, il faut le retranscrire en prose. Je posterai si je suis satisfaite de ce que j'ai …
(Comme un bonbon acidulé)©Ce texte est protégé par un copyright.
Je sens j'entends le Vent qui caresse et qui frappe
Toc - et siffle et souffle, furibond et grognon
Zut - grince sous les toits, ondule et se confond
Là - avec la douceur éraillée d'une râpe.
Demain demain je sais, demain il me rattrape
Doucement, tendrement, nuage de coton
(Moelleux, acidulé, piquant comme un bonbon)
M'atteint là, "Eh oh stop", dans le dos, une tape...
Je me retournerai - comme pour le voir mais
Il est : inconsistant, et si... imperceptible
- Que mon regard se perd dans le vie, paumé.
Le Vent est irascible, invincible... invisible.
Je crois que ça l'attriste, parce que tous les soirs,
Il caresse et frappe, se morfond dans le noir.
Commentaires (2)
Posté par
etsivousosiez
le 02/11/2010
Il n'y a rien de pire qu'un prof de français, ils sont comme les garagistes, parlant toujours de mécanique, oubliant les sensations de la conduite, merci du compliment (et je suis prof...mais pas de français)
Posté par
nouga
le 03/11/2010
tu t'en sors très bien
bravo
bravo
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