Poème "petit cru primeur" sans prétention poétique.
Sur la route : le pic du pétrole et le bonheur du piéton
J'aime les blancs nuages qui le matin accueillent
Le dimanche tranquille, la féerie dʹazur
Le vent à tire d'ailes, le soleil rayonnant
Sur la ville paisible que les rues vides apurent.
J'aime les longues marches dans ces rues pacifiées
Sans voitures, sans camion ni engin de toutes sortes
Qui durant la semaine rejettent un air vicié
Que respire le piéton sans recours dʹaucune sorte.
Le radieux dimanche, le lundi exécré
Sont les mêmes pourtant, sauf la circulation
Qui fait de l'un un rêve, de l'autre une punition
Que l'on doit chaque jour et sans fin endurer.
Piéton je suis et reste, indigne exception
Sans voiture à payer, sans dégâts permanents
Sans parking saturé, sans la consommation
D'hectolitres d'essence pour lesquels on se bat.
Le piéton est conscient de sa faute suprême
Il l'assume crânement et maudit les camions
Attendez donc 20 ans : sur une terre blême
Le piéton survivra à la consommation.
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"Parqué sur mon trottoir / les dimanches de printemps / Lorsque tombe le soir /Je m'en vais en flânant / Lorgnant d'un oeil moqueur / les automobilistes sages / Qui regardent passer les heures / Coincés dans un embouteillage /Moi je vais à pied / Comme ça je suis sûr d'arriver !".
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