Été^{©Ce texte est protégé par un copyright.}

La Terre est sèche et aride en ce jour d’été
Et mon âme rampe à la recherche de l’ombre
Entravée par mes opinions, en si grand nombre
Filles de mon esprit étroit et hébété

La Terre est sèche et aride et j’en suis heureux
Heureux de voir là, la conséquence de nos actes
Nous, humains, tellement soucieux de notre impact
Nous qui avons compris, ô combien bienheureux

Ainsi je rampe avec la ferme conviction
Que les hommes, malgré leurs aspects d’alcoolos
Sont pour la plupart d’invétérés écolos
Bien que le masquant à notre mère Nation

Ils se prétendent rebelles et je-m’en-foutistes
Clament que le souci d’autrui ne les affecte
Guère plus qu’un nouvel et misérable insecte
Et démentent par leurs faits ces propos laxistes :

Ne faut-il pas être doué d’un grand altruisme
Pour sacrifier notre race si dépravante
Permettant ainsi à d’autres formes vivantes
De respirer sans le joug de notre égoïsme ?

Et si l’un d’entre vous pensait à me contredire
Arguant le fait que d’autres espèces mourront
– Que sais-je, noires corneilles ou rouges mourons –
Quand notre espèce expirera ; bien, à ces dires –

Je vous répondrai que ce fâcheux sacrifice
Bien qu’attristant, est malgré tout inéluctable
Afin que, dans un équilibre fort appréciable
La vie suive son cours, sans aucun artifice.