Blanche colombe
Le temps est frais, belle colombe, et les nuages tout obscurcis.
Le vent s’attarde, frêle colombe : ton corps tremblote au fond du nid.
As-tu pleuré, blanche colombe, pour que le temps soit à la pluie ?
Ton regard tendre, belle colombe ? Tes yeux bleus imprégnés aussi ?
La vie progresse, douce colombe, et mon amour s’est aguerri
Il a douté, belle colombe, et nous voilà tout désunis !
As-tu souffert, blanche colombe, pour savoir ce qu’était la vie ?
L’amertume, belle colombe ? La colère éprouvées aussi ?
Moi qui suis un oiseau de feu, blanche colombe m’aimeras-tu ?
Quand je volerai sous d’autres cieux ; mon bel oiseau me suivras-tu ?
Moi qui suis un oiseau de feu, blanche colombe, me fuiras-tu... ?
Je brulerai jusqu’à tes yeux, et bientôt tu ne seras plus…
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