L'amour, toi et moi
Depuis ton front béni, jusqu'au bout de tes pieds,
pas un pouce dans l'oubli qui ne sera salué ;
je veux te rendre hommage, oh Toi, mon bel Amour,
en suivant le sillage des tes si beaux contours.
Caressant de la langue ou simplement des doigts
ton corps ivre qui tangue sous mes assauts courtois.
Car même dans la passion, je tiens à ton respect
et il n'est pas question que je devienne jamais
le butor obsédé qui n'aurait qu'une envie,
celle de te posséder en ne pensant qu'à lui.
Je souhaite bien au contraire découvrir avec toi
les plaisirs de la chair, la douceur de l'émoi.
Je lirai donc ainsi, tel Monsieur Champollion
de ta peau les écrits ; en ferai traduction
et trouverai, patient, le chemin camouflé
qui mène à l'achoppement de l'extase partagée.
Amoureusement mêlés, nos corps, nos lèvres, nos mains
Laisseront exploser le bonheur de n'être qu'un.
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