Par Le lézard jaune
Texte daté de 2009
Respire !
Ma bouche est restée close, mais mon coeur, comme jamais
ne cesse de dire ces choses que le tien reconnaît.
Ta tête fait un barrage ; de tous les sentiments,
elle empêche le passage comme un Cerbère méfiant.
Donc, plutôt que de faire le siège de ta personne
et de te rendre amère ou que ta colère tonne,
je préfère m’effacer, me tenir à distance,
juste écrire quelques pieds pour passer les défenses
de ton coeur dans la peine, victime des agressions
d’une tête en bois de chêne qui veut avoir raison.
Ta petite bulle d’air verte, je souhaite bien rester
car il m’importe, certes, de te voir respirer
Mais même en arrière-plan, dans l’ombre de ta vie,
je suis tien, maintenant, hier, demain, aujourd’hui …
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