Clochette et Peter Pan
Tu es ma fée Clochette, et moi ton Peter Pan.
Toi et moi, sans paillettes ; c'est l'Amour, simplement.
J'avance à l'aveuglette, cherchant des mots rimant,
pour cette chansonnette, ce modeste amusement.
J'avais envie, c'est bête, de te faire un présent
qui vienne de ma tête et non de mon argent.
Plutôt qu'une chaînette en or ou un diamant,
même si tu es coquette, je sais dorénavant
te faire une joie complète par cet humble talent.
Et si cette amusette, comme je le pressens,
plaît à ton coeur honnête, alors, assurément,
je suis Roi de la fête, un homme heureux, content.
Bien que gardée secrète pour la plupart des gens,
la liaison discrète depuis plus de cinq ans
qui fait de toi Clochette et de moi Peter Pan
me semble presque parfaite. Un détail cependant
pourrait la rendre plus chouette ; ce détail c'est le temps.
Je sais bien que, de fait, nous ne sommes qu'amants
(N'y vois aucune diète, surtout, de mes sentiments !)
et nos vies de "vedettes", près des nôtres constamment,
nous empêchent, c'est très net, de nous voir, bien souvent.
Mais comme dit le poète : "Ce n'est point l'important.
L'Amour est un athlète qui s'entraîne ardemment.
Les obstacles, il les jette, les réduit à néant."
Avec une galipette, une plume, un cerf-volant
ou encore une violette, je veux, c'est un serment,
aller à ta conquête chaque jour plus fermement.
Patient comme un ascète, fougueux comme Don Juan,
je brûle tel l'allumette d'un amour sans pendant
pour toi petite Clochette, douce fée de Peter Pan.
Tu es mon amulette, mon île, mon paravent
qui d'un coup de baguette, me protège des tourments
et m'offre, toujours prête, ta tendresse en onguent.
Te plaire, toi mon esthète est un défi charmant,
une épreuve douillette qui fait que dans cent ans,
je crierai à tue-tête : "Je t'aime ! Toujours autant !".
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