Cette douleur!

Doucement ici et là, nous nous promenons,
Ma douleur et moi, par rue scintillantes et tranquiles.
Elle tiens ma tranquile main, pour assurer son desir vil!
Elle est la présente, compagne de toujours, ses mauvaises intentions!

Assit sur ce banc de bois mort, en plein Paris,
Elle est la joviale, torturant ce coeur réfléchi et paisible.
M'assenant des coups de fleche, toujours enemi qui paraît amie!
Dans mon paisible coeur, elle remue ces plaies endormies!

Des fois faisant couler grosses et significantes, quelque pleurs,
Cette l'eau salée qui tombe et qui parle des maux passés!
Celle-ci les fait remonter a la surface du présent endiablé!
Comme un volcan qui soudain jallit de tonitruante colère!

Un jour j'ai voulu fuir, vers quelque bel avenir,
Une donzelle, des beaux jours, des moments lestes et tranquiles!
Mais dame douleur qui sait toujours me tenir, en point de mire,
Sachant comment nuir, c'est son aveu, et ratrapa son bel idylle!

Comme ces arbres silencieux, qui sont la,
Qui ont tout vu! Rires, pleurs et amours! Le coeur sans rien dire,
Toujours sans un mot, goute aux milles delectation acerbes,
Des jours qui passent, et qui froids ne se soucient que du moi!

Oui le coeur a cent mille traces de douleurs imondes et inexprimées!
Sa facade est rongée de rides profondes et de plissures infames et affamées.
C'est parce qu'il a trop souffert, immenses dénuements! Tant qu'il ne parle plus.

Le coeur reste la a battre tout le temps, sans plus rien dire! Acteur!
Hébété de douleurs et emprisoné dans son monde de terreurs!
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