Par silverfox199
Texte daté de 2011/01/04
Simple exercice de recherche poétique, teintée d'allusions à des termes de finances où je compare même la poésie à un quelconque métal précieux hors de portée.
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Que des mots©Ce texte est protégé par un copyright.
Histoire de meubler le temps et le vide
De mots, de lettres je viens couvrir la feuille
Et gendelettre, telle une vrille effeuille
Ajustoir palpable autant que livide
Et par ailleurs sans rien avoir à raconter
Il vient sur la page ainsi glisser des pensées
Survient de tapages récépissés dépensés
Pour travailleur vaurien, pourvoir à escompter
Sur une inspiration qui tarde à survenir
Réduisant l’auteur à jouer que sur mémo
De luisantes hauteurs enjouées... que des grumeaux
Adieu aspirations vantardes ou avenir
Qui se jouent de moi, pourquoi dès lors persister ?
Pourtant plein d’émoi, de quoi ? De l’or désisté
Isatis
Commentaires (3)
Posté par
Camy
le 05/01/2011
J'aime bien ta manière de conparer la poésie à de l'or, à la fin (enfin, si c'est ça...). C'est bien pensé, bravo.
Posté par
silverfox199
le 06/01/2011
Oui, effectivement c'est bien cela, un or, un art, qui nous échappe parfois... qui se défile, se désiste... voilà.
Posté par
Weesos
le 12/01/2011
Je ne parviens pas toujours à percer le sens de tes différents textes que je viens de lire mais je suis séduit par leur densité poétique et sémantique ! Ils me font planer...
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