Trois temps
Trois temps, la valse commence,
Trois temps, vieillesse, jeunesse, enfance,
On ne peut cesser de tourner,
par la danse on est entraîné.
Au début, on ne le sent pas,
Ce rythme qui guide tous nos pas,
Il n'est pas encore cadencé,
c'est cela qui fait sa rareté.
Voilà, on entend la musique,
Et on commence à tourner,
A tourner, d'un rythme endiablé,
Le monde s'attire, c'est magnétique,
Autour de nous, les lèvres palpitent;
Tout apparaît comme enchanté;
Et on se sent libéré;
C'est fou comme le coeur bat vite.
Le rythme se radoucit,
On peut voir la partition,
Et on compte, on sait qu'on vieillit,
On veut revenir en arrière,
Au temps où nos gorges rièrent,
On sait que ce n'est plus possible;
La mort nous a prit pour cible.
Un, deux, trois,
Rendez-moi,
l'émoi.
Commentaires (2)
Merci beaucoup, cela me fait très plaisir.
Vous pouvez faire paraître ce poème sur votre blog,
mon nom de plume est Diane B. et vous pouvez mettre un lien sur le poème, mais faites à votre guise pour cela en revanche.
commentaire
Magnifique texte, je suis ému.
Belle journée,
Pierre
PS: Puis-je faire paraître ce poème dans mon blog, si oui, merci de me dire les références que je dois citer.
L'écritoire du baladin, ecritexte.canalblog.com