Il est des mots que l’on se dit,
Sans doute par perfidie
En attitude si équivoque
Ai-je compris le sens inné ?
Tel cette rose
Je suis fané
Si peu de prose
Ses vers pervers
Qui d’un revers
Raisonne en moi
S’en est de l’air !
L’ai-je voulu, mais qui provoque ?
Cette confiance l’ai-je trouvée ?
Bien au contraire !
Je me suis fourvoyé
Sans repère,
Je me suis retrouvé.
Mais en avais-je ?
Confiance en soi
Confiance en moi
Des mots absurdes
Au demeurant
Ces voix si lourdes
Désespérant
Il est des mots que l’on se dit
Des questions que l’on se pose
Et des choses que l on ose
Mais quand l'on comprend
Il est trop tard
Piquer par le dard
D’un frelon nonchalant
L’on comprend les choses
Elles sont tristes
Elle vous regarde
Anéantisse votre existence
Et sombrer dans la souffrance
O triste hivers
Vas-tu partir ?
O triste hivers
Vas-tu finir
Il fait si froid dans ma tête
Il fait si froid dans mes yeux
De vous à moi où sont les cieux ?
Je vous implore ou est mon dieu ?
Fais-je parti de ceux ?
Qui se torture en conjoncture.
Désobligent se fait facture
D’une addition amère à lire
O triste hivers que me veux-tu ?
J’ai fait cela l’ai-je voulu
Tant de question, de soumission
De tentation ma perdition
Misère amère ma punition
Vincent BC
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