Par malouino
Texte daté de 2010/01/21
Un poème inspiré par une promenade en bord de mer.
Le thème est mélancolique, sur la solitude.
Il y a beaucoup d'ellipses, des mots à retrouver, mais pour un lecteur attentif, le sens ne doit pas échapper.
Le thème est mélancolique, sur la solitude.
Il y a beaucoup d'ellipses, des mots à retrouver, mais pour un lecteur attentif, le sens ne doit pas échapper.
Enfance
Dans sa pudeur intime, l’homme
Silencieux regarde la mer
Brillante elle lui inspire des formes
Le détourne de ses gouffres amers
La côte rocheuse l’épouse
Si près, qu’il ressent les chants violents
Qu’entre elles se murmurent à voix douce
Laissant l’intrus dans l’isolement
Enfant il a vécu les scènes
Laissé le temps sans attention
A présent pose la main sur le pêne
Mais n’ose se saurait trublion
Commentaires (3)
Posté par
malouino
le 01/02/2010
c'est vrai, c'est beaudelaire qui l'a dit d'abord. Je m'en suis rendu compte en relisant son poème "l'homme et la mer" in les fleurs du mal. C'est curieux d'ailleurs, c'était resté dans un coin de ma tête, et je ne l'ai pas fait exprès. Et ensuite en relisant, je retombe dessus. Mystère du conscient, subtilité de l'inconscient ...et magie de la poésie.
Posté par
malouino
le 04/03/2010
bon en fait, d'après ce que j'ai lu depuis, il y en a plein d'autres qui ont utilisé les gouffres amers. Et les plus grands, ils sont devenus de véritables autoroutes ces foutus gouffres amers..
Ce n'est pas grave, on a bien le droit m'sieur ? Hein dis, m'sieur ?
Ce n'est pas grave, on a bien le droit m'sieur ? Hein dis, m'sieur ?
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L'Homme qui plantait des arbres
Pas facile de recycler les mots après les grands, parfois...et pourtant!! C'est possible, la preuve.
HypoPo