Il est là seul allongé,
Son corps est livide.
Et le temps si frigide.
Sa vie n'est plus en danger!
Seul dans son cercueil
Il dort dans son linceul,
De tout il a fait le deuil.
Il s'émeut dans l'écueil,
D'une vie de recueil,
De l'absence d'orgueil,
Pleure cette feuille.
Il en a lui le chagrin,
De matin sans destin,
Et de fin lendemain.
Quand revient le refrain,
Qui lui tiendra la main
De ces mots incertains.
Il perçoit le latin
D'une messe de païen.
Qui fera le festin,
De sa mort,
De ces torts.
Qui fera l'oraison,
Chevalier D'odéon
Ai caché le secret
D'une vie à gâcher.
Ai connu le péché
A vouloir le prêcher
Sans jamais avouer.
Vincent Belaribi Colin
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