Par marie jeanne
Texte daté de 2009/12
nuit
Il lui naît une nuit douce Tourne en rond
Au creux de son ventre nu Séquestre
Le bleu de ses paupières
L’insomnie étrangère ose à peine
Avancer son pas
Lune Un flot d’encre blanche
Sève du ciel s’étire se répand se love
Sphère fragile dévore un firmament d’ébène
Pierre froide aiguë
Dortoir des solitudes Effilocher l’intime
Emmailloter la douleur Tige de cristal fendille l’obscur
Conciliabules glacés des petits matins entre
Corps et âme endoloris Sang des larmes
Vertiges noirs griffés de rouge L’air est doux
Elle écoute se lever le bleu de l’aube
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