Par Senader
Si la mort n’était pas si près de moi…©Ce texte est protégé par un copyright.
Le froid dévore mon âme,
Il a éteint en moi la dernière flamme,
Je ne suis plus qu’un corps rongé
Par l’absence de bonheur, par le manque d’être aimé,
Je regarde les visages heureux,
Ils ont la chance de vivre à deux…
Ils sont superbes, ils sont joyeux,
Savent-ils seulement que je m’apprête à mourir devant leurs yeux ?
Car le givre a brisé mon coeur,
Car ceux qui ne vivent plus m’appellent à être l’un des leurs…
Enfin je ne serais pas rejeté, enfin il y aura une équité,
Car au royaume des Morts, personne n’est aimé…
Commentaires (9)
Posté par
Senader
le 04/04/2010
Si le bonheur ne vient pas à moi, c'est que je suis indigne de le connaitre. Forcer n'est pas être accepté, et je préfère mourir que bénéficier d'un bonheur faussé de la sorte.
Posté par
Majnûn
le 05/04/2010
Ah parce que le bonheur est un bien ? quelqu'un ? quelque chose ? Et si c'était une aptitude ?
Le rendez-vous avec la mort est déjà pris, et il faudrait un miracle, s'il en existe, pour qu'il soit raté. Et si plutôt qu'indigne, vous étiez plutôt encore inapte à le recevoir ?
Qui peut rêver d'un pessimiste pour prétendre au bonheur ? Donnez au bonheur le désir de vous connaître. Dépression, déprime, nous y avons tous notre compte, c'est ainsi. Soyons grands seigneurs et abstenons-nous de déconsidérer, de dédaigner cette vie qu'on a gagnée : au moins une fois nous avons gagné, puisque nous sommes nés.
"Ah frappe-toi au coeur ! c'est là qu'est le génie." A. de Musset
Le rendez-vous avec la mort est déjà pris, et il faudrait un miracle, s'il en existe, pour qu'il soit raté. Et si plutôt qu'indigne, vous étiez plutôt encore inapte à le recevoir ?
Qui peut rêver d'un pessimiste pour prétendre au bonheur ? Donnez au bonheur le désir de vous connaître. Dépression, déprime, nous y avons tous notre compte, c'est ainsi. Soyons grands seigneurs et abstenons-nous de déconsidérer, de dédaigner cette vie qu'on a gagnée : au moins une fois nous avons gagné, puisque nous sommes nés.
"Ah frappe-toi au coeur ! c'est là qu'est le génie." A. de Musset
Posté par
Senader
le 05/04/2010
C'est espérer, c'est croire sans avoir vu, ça relève de la folie. La vie est une malédiction, le bonheur n'est qu'une illusion qui fait avancer l'illuminé. N'est-il pas mieux de mourir de la vérité plutôt que de vivre du mensonge ? Le résultat sera le même, certains préfèrent juste passer par le faux, les mirages et, indéniablement, la souffrance.
Posté par
Majnûn
le 05/04/2010
Vérité ? Mensonge ? C'est un peu plus compliqué. Mais pour le comprendre il convient d'observer en toute clarté. Illuminé ? Sans doute est-ce parce qu'on est éclairé. En attendant c'est vous qui passez, qui ne passez que, par la souffrance. Relisez votre dernière phrase ; reliez souffrance aux deux mots dont vous l'avez fait précéder. Qui "[passe] par le faux, les mirages et, indéniablement la souffrance"? Vous ou l'illuminé qui vous parle ? Les certitudes ne sont que la manifestion de nos raideurs, nos boucliers quand on a peur. Quand souffrir est une réalité, est-il judicieux d'en avoir peur ? Je souffre, c'est douleur mais pas peur. D'ailleurs courage vient de "coeur". Alors au nom de quel principe voulez-vous le bonheur si vous ne montrez pas du coeur ?
Posté par
Clchtt
le 05/04/2010
Senader, je te le redis, tu fais une dépression grave. Pour en avoir déjà fait, et pour être quand même un petit peu étudiante en 6ème année de médecine, crois-moi fais-toi aider.
Tu dis, qu'espérer c'est de la folie. Mais la définition de la folie, n'est-elle pas de refaire sans arrêt les mêmes choses en espérant une issue différente? Tu nous appelles à l'aide avec tes textes. Alors, si tu veux que ta vie change, et je le crois, décide donc de faire qu'elle change. Et Majnûn a raison, si tu veux recevoir du bonheur, il faut en donner. Mais dans l'état dans lequel tu es, tu n'y arriveras pas. Traite ta dépression, va voir quelqu'un s'il te plaît.
Tu penses que tu ne mérites pas le bonheur, parce que tu t'auto-dévalorises, chose classique dans la dépression. Quand tu commenceras à te faire traiter, tu verras que ces mensonges dont tu parles, c'est toi qui te les aies fait à toi-même. Et que cette façon que tu as de voir les choses actuellement, c'est elle qui est fausse. Ton jugement est troublé par ton état. C'est pour ça qu'il faut te faire aider et vite, parce que tu n'es plus en état de voir les choses telles qu'elles sont et tu te fais du mal pour rien.
Tu dis, qu'espérer c'est de la folie. Mais la définition de la folie, n'est-elle pas de refaire sans arrêt les mêmes choses en espérant une issue différente? Tu nous appelles à l'aide avec tes textes. Alors, si tu veux que ta vie change, et je le crois, décide donc de faire qu'elle change. Et Majnûn a raison, si tu veux recevoir du bonheur, il faut en donner. Mais dans l'état dans lequel tu es, tu n'y arriveras pas. Traite ta dépression, va voir quelqu'un s'il te plaît.
Tu penses que tu ne mérites pas le bonheur, parce que tu t'auto-dévalorises, chose classique dans la dépression. Quand tu commenceras à te faire traiter, tu verras que ces mensonges dont tu parles, c'est toi qui te les aies fait à toi-même. Et que cette façon que tu as de voir les choses actuellement, c'est elle qui est fausse. Ton jugement est troublé par ton état. C'est pour ça qu'il faut te faire aider et vite, parce que tu n'es plus en état de voir les choses telles qu'elles sont et tu te fais du mal pour rien.
Posté par
Senader
le 05/04/2010
La souffrance vient de la vie. Elle est donc le lot de ceux qui croient en l'espoir, espoir qui est le moteur (et l'illusion) de la vie. La mort est paisible.
La peur est intéressante dans ce débat, car, naturelle, elle est une alliée des jours paisibles. La finalité ne sera-t-elle pas la même ? Le doux repos de la tombe nous attend tous. La fuite, engendrée par la peur, nous permet simplement d'éviter tout un lot de souffrances que la vie s'apprêtait à faire s'abattre sur nous. Car "On survit pour mourir, on est né pour souffrir..." si je peux me permettre de me citer.
Le bonheur ne peut venir que d'un bienheureux, je suis condamné, à ne vouloir trouver en la vie quelque chose à aimer. Si la vie ne me sauve pas, c'est simplement qu'elle n'avait pas besoin de moi.
La peur est intéressante dans ce débat, car, naturelle, elle est une alliée des jours paisibles. La finalité ne sera-t-elle pas la même ? Le doux repos de la tombe nous attend tous. La fuite, engendrée par la peur, nous permet simplement d'éviter tout un lot de souffrances que la vie s'apprêtait à faire s'abattre sur nous. Car "On survit pour mourir, on est né pour souffrir..." si je peux me permettre de me citer.
Le bonheur ne peut venir que d'un bienheureux, je suis condamné, à ne vouloir trouver en la vie quelque chose à aimer. Si la vie ne me sauve pas, c'est simplement qu'elle n'avait pas besoin de moi.
Posté par
Clchtt
le 05/04/2010
Moi je crois au contraire que la peur engendre des souffrances, dont tu pourrais te débarrasser à jamais, si tu te décider à les combattre et les affronter une bonne fois pour toute.
"La souffrance vient de la vie". Oui, si on veut. La matière inerte, ne connaît pas ça, et c'est aussi parce qu'il nous arrive de connaître souffrance mais aussi bonheur, qu'on se sait vivant. Ton lien causal qui suit me semble un peu rapide, et pour moi, chacun a son propre moteur dans l'existence. Mais, certes, si on perd l'espoir, on n'a plus rien.
"La souffrance vient de la vie". Oui, si on veut. La matière inerte, ne connaît pas ça, et c'est aussi parce qu'il nous arrive de connaître souffrance mais aussi bonheur, qu'on se sait vivant. Ton lien causal qui suit me semble un peu rapide, et pour moi, chacun a son propre moteur dans l'existence. Mais, certes, si on perd l'espoir, on n'a plus rien.
Posté par
isamatelote
le 06/04/2010
J'ai écrit ce p'tit texte il y a quelques années déjà ... pour dire à ceux qui ne cessaient de rudoyer psy et compagnie que ...
Alors, oui, c'est difficile de démarrer, de trouver le " bon".. car qui convient à l'un ne conviendra pas à l'autre ...
J'ai écrit ce p'tit texte pour dire donc à ces gens-là, combien moi je leur étais reconnaissante, à ces psy, même si certains ...
Le voici ce petit texte ... Il n'a d'autre prétention que celle de "dire" :
L'Allongée
Sur mon divan, devin' ce que j'y fais !
J'y fouill' les coins et recoins de ma tête,
J'y fouill' les tours et détours de ma vie,
J'y fouill' les plis et replis de ma nuit.
Sur mon divan, devin' ce que j'y dis !
J'y dis le froid qui s' glisse dessus l'échine,
J'y dis l'aiguill') qui picote la peau,
J'y dis l'étau qui enserre les côtes.
Sur mon divan, devin(e) ce que j'y pleure !
J'y pleur' mes regrets, fautes et péchés,
J'y pleur' mes éternell's amours blessées,
J'y pleur' tout's mes chimères insensées.
Mais
Sur mon divan, devin' ce que j'y trouve!
J’y trouve un p'tit trou où m'faufiler,
J'y trouve un p'tit chemin où me prom'ner
J'y trouve un carré d'ciel à décrocher.
Sur mon divan, devin' ce que j'y fais !
J'y fais un pied de nez à mes péchés,
J'y fais un croche pied à mes regrets,
J'y fais...J'y fais...L'amour avec la vie !
Isabelle
Octobre 2002
Alors, oui, c'est difficile de démarrer, de trouver le " bon".. car qui convient à l'un ne conviendra pas à l'autre ...
J'ai écrit ce p'tit texte pour dire donc à ces gens-là, combien moi je leur étais reconnaissante, à ces psy, même si certains ...
Le voici ce petit texte ... Il n'a d'autre prétention que celle de "dire" :
L'Allongée
Sur mon divan, devin' ce que j'y fais !
J'y fouill' les coins et recoins de ma tête,
J'y fouill' les tours et détours de ma vie,
J'y fouill' les plis et replis de ma nuit.
Sur mon divan, devin' ce que j'y dis !
J'y dis le froid qui s' glisse dessus l'échine,
J'y dis l'aiguill') qui picote la peau,
J'y dis l'étau qui enserre les côtes.
Sur mon divan, devin(e) ce que j'y pleure !
J'y pleur' mes regrets, fautes et péchés,
J'y pleur' mes éternell's amours blessées,
J'y pleur' tout's mes chimères insensées.
Mais
Sur mon divan, devin' ce que j'y trouve!
J’y trouve un p'tit trou où m'faufiler,
J'y trouve un p'tit chemin où me prom'ner
J'y trouve un carré d'ciel à décrocher.
Sur mon divan, devin' ce que j'y fais !
J'y fais un pied de nez à mes péchés,
J'y fais un croche pied à mes regrets,
J'y fais...J'y fais...L'amour avec la vie !
Isabelle
Octobre 2002
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Ne pensez-vous pas qu'il convient de chercher le bonheur où on se trouve ?
Vous avez mérité de boire à la tasse de la vie, buvez votre gorgée ! La mort, qu'on souhaite parfois, viendra bien assez tôt. "J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois ; mais j'ai aimé." Musset