L'étoile morte©Ce texte est protégé par un copyright.
L'étoile morte
L'étoile du Berger ce soir s'est couchée.
A cet astre suspendu, je me suis accroché,
De déveine en défaite je me suis allongé,
Ignorant, ignoré dans le gouffre est plongé.
Vide de tout, le regard flou
Dans ces méandres suis je un fou?
Digne de qui, digne de quoi
La servitude des attitudes
Se fait traitresse
De ma détresse
Ai je rêvé si mauvais rêve
Le sang amer, coulent mes veines
Un jour viendra un jour de trêve.
Mon oppression ma tentation
Cette illusion ma soumission
Ma répression ma dépression
Ma défaillance cette attirance
Point de visage la défaillance
Froideur de mon cœur,
Nourrissant cette noirceur
L'encre me pend de sa peur
Victoire en moi se meurt
Vide de tout plus de lueur.
Un univers, étrange vie
Regard avide la perfidie
L'ai côtoyé, me suis noyé
Vous regardez, me fourvoyer
Ce jour là suis tombé
Amoché à jamais,
Je me suis ramassé
Cicatrice en balafre
Vous à moi s'en est âpre
Regardé regardant
A jamais tatoué
Fuie et fuyant
A jamais bafoué
Vincent Belaribi-Colin
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