LA NEBULEUSE DE L'AIGLE©Ce texte est protégé par un copyright.
Loin, dans l'immensité, au-delà des étoiles,
Aux frontières des mondes visibles de la terre,
J'irai dans le néant plonger vers la lumière,
Aux yeux du soleil rouge qui maintenant se voile.
Au large des novas, des galaxies immenses,
Traçant dans le ciel noir des lignes elliptiques,
Le vaisseau participe d'une odyssée épique,
Comme Ulysse autrefois sur la mer d'abondance.
Au sein de l'univers, posé sur l'espace temps,
Bondissant au travers des fenêtres ouvertes,
Défilent nébuleuses, quasars et comètes,
Derrière les hublots nous protégeant de vents.
Nous sommes, pauvres terriens, perdus dans le silence,
Loin de la voie lactée, des planètes connues,
Émigrant pour survivre vers des mondes inconnus
Ou rien ne pourra plus, jamais, briser l'enfance.
Commentaires (3)
Très beau fond, j'ai adoré ce voyage cosmique. Mais il est dommage de ne pas alterner dans tes quatrains : les rimes féminines et rimes masculines.
Oh ce n'est pas un énorme reproche, juste une remarque 😊)
Les rêves d'espace et les bouquins de science-fiction ont aussi bercé ma jeunesse
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