Par hélène
Texte daté de 2010/04/27
Ces moments de doute sont terribles...mais si riches (27.04.10)
Afficher l'illustration
MUSE EN PARTANCE
Muse est allée faire sa cour
A un autre poète. Dans ce coeur,
Plus rien ne demeure.
J'attends que tu m'ouvres,
L'espace d'un instant,
Une fenêtre sur cour,
Pour y voir les images
D'où naitront ces pages
Qui disent mes tourments.
Mais ma muse, ne m'abandonne point.
Sans tes dires et tes soins,
Je ne puis abreuver ma pauvre âme humaine.
Les couleurs, les senteurs sont de nouveau vaines,
Si tu restes éloignée
De l'immonde réalité.
Piètres yeux humains
Qui seuls ne distinguent
Qu'un brouillard instable
Et ce flou qui m'égare.
Ô Muse souveraine !
Que nos retrouvailles
Donne à cette noirceur
L'ivresse de tes heures,
Et la joie éphémère
De nos épousailles.
Commentaires (3)
Posté par
Gilbert
le 11/02/2011
Chère Hélène, vous êtes bien modeste... J'aime votre prose même si, comme à d'autres, je n'ai pas toujours l'occasion de le dire, étant paresseux de nature.
Posté par
silverfox199
le 22/03/2011
Votre muse s'amuse à vous faire douter
Mais ne doutez plus d'elle ou de vous-même
Vous avez toujours le verbe et la verve
Des vers redoutables et des proses à redouter
Ghjslain
Mais ne doutez plus d'elle ou de vous-même
Vous avez toujours le verbe et la verve
Des vers redoutables et des proses à redouter
Ghjslain
Posté par
hélène
le 22/03/2011
Merci à vous deux amis poètes.
Là dans mon coeur votre place demeure,
Et vos messages encouragent mes ardeurs.
Là dans mon coeur votre place demeure,
Et vos messages encouragent mes ardeurs.
Ajouter un
commentaire
commentaire