bonsoir
l’heure dans la cité
se promène en chemisette
on entend sur le parking
pétarader
quelques légendes adolescentes
les fenêtres sont grandes ouvertes
et pas seulement
aux murs des bâtiments
le bleu
ici aussi
peut laisser flotter ses sourires
tandis qu’autour du bac à sable
des voix d’hommes se pétanquent
je m’accoude
au rebord de la saison
mon verre s’embue
le whisky savoure avec moi
les petites gorgées du soir
dans la lumière d’été
émouvante
comme une déesse
qui descendrait parler chiffons
Commentaires (5)
Posté par
christanil
le 21/05/2010
S'accouder au rebord de la saison, comme c'est joliment dit.
Posté par
Jean-Mi
le 22/05/2010
Ne nous reste, chère Christanil, qu'à nous accouder au bord du désastre.
Posté par
christanil
le 22/05/2010
J'ai l'impression parfois d'y être plus qu'accoudée. Mais bien sur c'est très égoïste car je ne parle que du mien.
Posté par
aeq
le 24/05/2010
Un texte riche, graphique, sonore, drôle et mélancolique. Que d'images en suspension dans ces quelques lignes!
Posté par
On'X
le 17/04/2011
Vous lire est toujours une expérience
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