Insomnie
Les yeux grands ouverts, je contemple la nuit.
Artificielles lumières, pour repousser mes peurs.
Mes hallucinations creaient un climat d'horreur.
Je dessine un poisson, et trompe mon ennui.
Le silence soulign', les heures de solitudes.
Alors je me résign', à attendre en tremblant
La fin de ce supplice, de ce nocturne instant.
Et j'attends ma complice, l'aube et sa plénitude.
L'insomnie qui me ronge, et rallonge mes jours,
Dans l'inquietud' me plonge, et raccourci ma vie.
Pendant ces heures d'agoisses, compagnes d'insomnie,
Sans que je l'avouasse, je me hais chaque fois plus.
Et quand l'aube me délivre, traversant les nimbus
Je suis soulagée ivre, de voir enfin le jour.
Et m'endors de bohneur.
Commentaires (2)
Posté par
Clchtt
le 27/05/2010
J'aime bien, ça m'ait arrivé une seule fois de passer une nuit blanche complète, mais ça m'est arrivé, et c'est la franche horreur. Qu'est-ce que c'est long. Et quand on voit le jour se lever et qu'on réalise qu'on a pas dormi une seule minute... C'est pire encore !
Posté par
christanil
le 28/05/2010
Comme le monde médical m'a promis des insomnies, j'ai organisé un plan de campagne de pensées à suivre et de rêves à faire toute éveillée. Une nuit entière...cela doit être dur.
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