A l'heure où les hirondelles s'élancent
Sur les insectes téméraires,
Dans les jardins de l'insouciance,
Le soir tombe sur le bassin solitaire.
Dans le parfum des fleurs de l'oranger
Qui s'enroule autour du cyprès,
La fontaine retient l'eau de son jet,
Laissant s'épanouir silence et paix.
Sur le bassin lisse comme un miroir
Où pétales et poissons ont bu,
Dans l'air éthylique du soir,
Souviens-toi de ce qui a disparu.
Dans les effluves d'un printemps perdu,
Lorsque le miracle n'est plus,
Lorsque plus rien n'est advenu,
Souviens-toi de ce qui a disparu.
Commentaires (2)
Posté par
Jean-Mi
le 28/05/2010
Ce et ceux, en leur disparition, me rejoignent, pauvre présence.
Posté par
poezitation
le 29/05/2010
Ce texte est comme un doux film avant de s'endormir.
Poez.
Poez.
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