Par christanil
Texte daté de 2010/06/06
Suite à une réflexion. Tu as une mémoire sélective.
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Dans le sombre tunnel de la mémoire informe
Les souvenirs s'embrouillent comme des nœuds de serpents
Laissant voir quelquefois des concepts rampants,
Issus d'idées fumeuses et rêves multiformes.
Je ne me souviens pas: ne jamais m'en vouloir,
Ce dont je me rappelle est déjà trop prenant.
Alors pour mieux survivre j'ai préféré le blanc,
L'oubli, l'enfouissement, libérant la mémoire.
- Genre :
- Strophes :
- Métrique :
- Rimes :
Ce texte figure dans la sélection de Anne-Marie Lejeune et dahliane
Commentaires (8)
Posté par
dahliane
le 08/06/2010
mais qu'il y a-t-il de mortel auquel il faut "survivre" ?
Posté par
christanil
le 10/06/2010
Le problème lorsque l'on ne se souvient pas, c'est que l'on ne sait plus ce que l'on a oublié. On peut donc se poser toutes les questions, pourquoi l'avoir oublié?
Posté par
Anne-Marie Lejeune
le 10/06/2010
alexandrins = 12 pieds ! Pensez à vérifier !
Posté par
Anne-Marie Lejeune
le 10/06/2010
S'appuyer sur le passé pour mieux aller de l'avant, c'est aussi à cela que peut servir la mémoire ! mais ce peut être un choix brûlant que de maintenir allumée la flamme du souvenir !
Un très beau devoir...de mémoire en tous cas ! J'aime !
Un très beau devoir...de mémoire en tous cas ! J'aime !
Posté par
christanil
le 11/06/2010
Un vers n'est-il pas conforme? Cela m'a échappé, lequel? J'ai eu beau le relire, je ne vois pas.
Posté par
malouino
le 05/07/2010
Je suis tout à fait d'accord avec cet idée, tout à fait conforme à la notion de refoulement. L'oubli est salutaire, une bien belle déclaration avec ce poème..
Posté par
christanil
le 05/07/2010
Salutaire oui, mais pas forcément guérisseur.
Posté par
malouino
le 05/07/2010
oui d'ailleurs ce serait plutôt cette idée, (oh la faute).
Pour guérir, c'est la cure de parole mais c'est un autre travail, du coup que celui de la poésie.
Pour guérir, c'est la cure de parole mais c'est un autre travail, du coup que celui de la poésie.
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