hantise
Dans les jardins du Luxembourg, passe le fantôme d'Eugène Cochet.
Il mâchouille un poème.
Les quolibets, les farces cruelles, la folie ne sauraient plus l'atteindre.
Il marche, contemplant l'irisation insolite d'une parole en l'air.
Je ne l'aborderai pas.
Je sens sous ma paume ton épaule, le lisse rappel à l'ordre.
Tu es belle. Ta robe est bleue. Ce bleu et moi n'avons jamais cru aux fantômes, nous nous foutons de la poésie, et la même chair nous hante.
Commentaires (4)
Posté par
christanil
le 17/06/2010
L'ombre des arbres du jardin du Luxembourg offre t-elle suffisamment de discrétion avec tous ces fantômes?
Posté par
marie jeanne
le 18/06/2010
l’irisation insolite d’une parole en l’air
Je sens sous ma paume ton épaule, le lisse rappel à l’ordre
beau, émouvant, simple et tendre
que dire de plus
Je sens sous ma paume ton épaule, le lisse rappel à l’ordre
beau, émouvant, simple et tendre
que dire de plus
Posté par
malouino
le 04/07/2010
Je suis très intrigué Jean Mi, qui est Eugène Cochet, sur lequel tu nous amènes de manière si curieuse ?
Posté par
pamee_de_la_chatte
le 20/11/2010
c'est vrai ça.
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