Valses et symphonies,
Le matin se lève en vain ravagé par le chagrin
D'un bonheur inachevé, arraché par le destin.
Douce nuit se fait muette,
Quand hulotte une chouette,
L'horloge s'arrête,les minutes tendent la main
Valses et symphonies, un requiem
Les secondes s'emballent et le temps se fige
L'ombre de la vie par son présage
Rêve encore aux doux mirages
Le vent résonne, les feuilles volent
La vie tournoie en désespoir,
les choses folles la mort s'affole
Par tant de doutes point d'horizon
Roy d'un royaume aux murs sans fin
De long remparts où vont échoués
Des bateaux ivre aux mats de morts
Tant de mystères inavoués
Peu de réponses et tant de tords
Le corbeau noir, noir de ses sons
Envoute l'âme, larme d'espoir
Orgie avide, piètre festin
Vouloir se dire jusqu'à le croire
C'est pouvoir croire qu'on peut pouvoir.
Vincent BC
commentaire