Par Weesos
Texte daté de 2006
aérien
Vol
Oiseau, dans mes rêves, tu muses avec le vent
En un tourbillon musical et volatil
Qu'égalent à peine les tournoiements fébriles
Des valseuses viennoises au bras de leurs amants.
Si peu transparaît ta substance voilée, quand,
Sur les miroirs du ciel, ta silhouette vacille ;
Alors la puissance enjouée de ton vol étrille
Les blancs nuages parmi les cris des goélands.
Un souffle d’air t’emporte dessus l’horizon,
Une bourrasque te fait jouet de forces tranquilles,
Basculer éperdu sur tes ailes graciles
Et mourir sur la mer dans un dernier plongeon.
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