Par hélène
Texte daté de 2010/07/10
Au détour d'un miroir, savoir se regarder...et ne rien regretter
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les affres du temps
Ventre rentré et dos tenu,
Le corps est là complétement nu.
Il ne ment pas, et sans effort
Il décrit notre pauvre sort.
Lassé. Imperceptiblement,
Il se défend contre le temps.
Mais il aura beau faire,
Le temps est dur en affaires.
En regardant ces deux seins blancs,
Dont les cheveux font le pendant,
On s'aperçoit qu'ils ont nourri
Ces trois petits enfants chéris.
Pourtant la fin sera la même ;
Qu'il s'affaisse ou qu'il se tienne,
Le corps putride finira,
Toute la terre nourrira.
Commentaires (3)
Posté par
christanil
le 11/07/2010
La résistance s'organise mais la bataille est perdu d'avance.
Posté par
malouino
le 11/07/2010
un texte qui n'est pas triste mais très lucide. Il n'y a pas de mot dur comme ravages ou combat, juste putride mais c'est à distance : "le corps finira .."
mais qui donc habite ce corps ?
mais qui donc habite ce corps ?
Posté par
hélène
le 11/07/2010
Ah, Malouino, j'attendais ton commentaire...parfois le temps est notre ami. C'est pas mon corps qui me fait peur, je le domine assez souvent...c'est plus l'esprit qui fait trembler.
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