POUR ORGUE©Ce texte est protégé par un copyright.
Si tu te souvenais d'un château féerique
Tu pourrais dans ses murs retrouver ta musique
L'inaccessible rêve de l'esprit ambitieux
L'idéal symphonique d'un monde capricieux.
Tu pourrais de ses orgues emplir les grandes salles
Étourdir les fantômes de ton air colossal
Saouler les vieilles pierres de mélodies immenses
Et te laisser porter au fil de ta démence.
Et si les portes s'ouvrent devant la pureté,
Devant ce que le cœur ne peut plus supporter
Quand il s'est enivré du bonheur et des pleurs
Quand il s'est tant gonflé qu'il arrive à la peur.
Tombant sur tes genoux dirais-tu au silence
Que l'au-delà ressemble à cette magnificence?
Que tu aimerais mieux mourir que d'être sourd
Que pour ce morceau la tu vivrais bien toujours.
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