comme on dit
Sous les cils bruns d’un tueur difficile à éteindre
la nuit s’épuise
La souplesse d’un chat rassemble les distances
On récapitule un corps
ou un reflet ruiné
Les contre-jours menacent Il y a
ce mouvement des mains dans le courant
volonté d’envol
vers un oubli palpable
ces lambeaux léchant cloisons et tempes
il y a comme on dit
des disproportions venimeuses
Il faudra bien pourtant de tout le doux des lassitudes
peser
comme les dormeurs s’enfoncent dans la vase des lampes
la bouche ouverte
hurleuse de blés
Commentaires (2)
Posté par
marie jeanne
le 01/08/2010
Beau.Simplement.
Posté par
christanil
le 01/08/2010
Vêtus d'espace et de poésie. J'aime.
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